vendredi 31 octobre 2025

Le Loto du patrimoine au secours de la fresque Julie-Victoire Daubié ?

Le petit lavoir de Cressia au bord de la départementale D2 (Jura), attire à nouveau les regards. 

Le bâtiment, vient de connaître une véritable métamorphose, grâce à un chantier d’envergure engagé en février 2025. Avec le temps et en raison d’importantes dégradations, le bâtiment avait besoin d’une remise en état complète. Celle-ci n’aurait pu se faire sans l’appui du Loto du patrimoine. 

En 2023, la commune jurassienne faisait partie des cent sites sélectionnés par la Mission Stéphane Bern pour bénéficier d’une aide exceptionnelle. En 2022, la facture annoncée avoisinait les 300.000 euros, soit une somme équivalente à deux années de budget communal. 

Les aides publiques ne couvraient alors qu’une partie du financement : 30 % de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) et 20 % du Département du Jura. Il restait donc à la charge de Cressia près de 150.000 euros — une somme qui était encore considérable pour cette petite collectivité. La mairie avait alors décidé de tenter sa chance auprès du Loto du patrimoine. Une première demande avait échoué, mais la seconde s’était révélée la bonne. 

En 2023, la Mission Bern avait débloqué une subvention de 100.000 euros. Cette aide inespérée a permis d’aller plus loin que prévu. En plus de la réfection du toit, l’intérieur du lavoir a été décrépi et enduit à la chaux, les canalisations ont été remplacées et un pavage soigné posé tout autour. Le bassin de l’abreuvoir, voisin de l’édifice, a lui aussi nécessité des réparations imprévues. « Normalement, c’était tout bon, mais il s’est délité en le nettoyant, il a fallu changer les pierres », confie l’édile. Le coût total estimé des travaux s’élèverait à environ 370.000 euros, en tenant compte des imprévus et des interventions supplémentaires. 

Pour compléter le financement, une souscription publique, lancée par la Fondation du patrimoine, a déjà permis de collecter à ce jour environ 14.000 euros, auprès de 31 donateurs.

Un bel exemple à suivre pour commémorer le souvenir et l’héritage de la première femme bachelière de France qui a vécu dans la commune de Fontenoy-le-Château.

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