Michel Flahaut, le maire d'Haplincourt, voit bien les limites de la proposition du président Macron de répartir les étrangers accueillis sur le territoire, notamment dans les "espaces ruraux ” : "Le permis en milieu rural, ça fait partie de l'intégration. C'est obligatoire. Il faudra que monsieur Macron y pense dans son projet s'il veut ramener des gens dans les villages où il n'y a pas de travail et pas de commerces". Quel sens y aurait-il à forcer des populations migrantes – en besoin d’intégration (notamment par le travail) - à s’installer dans des territoires que les Français quittent faute de travail et de perspectives ?
Revitaliser les zones rurales est nécessaire. Mais pas en version moderne de l’histoire des 2 150 enfants réunionnais deplacés par Michel Debré, alors député de La Réunion, dans le but de repeupler les départements métropolitains victimes de l’exode rural.
Décider en haut lieu du lieu de vie des migrants revient à mépriser ces nouveaux français (s’ils sont irréguliers ils doivent retourner chez eux) ainsi que les habitants de ces villages.
Rappelons-nous Calais, l'horreur absolue pour des riverains qui sont au bout du rouleau depuis des années.
Rappelons-nous aussi l’histoire de la Yougoslavie voulue par Tito, ignorant volontairement les différences culturelles et sociétales qui ont fait exploser ce pays…
Il faut baser ce projet sur l’union des citoyens qui ont la France à cœur, la liberté d’entreprendre et de vivre libres et ensemble.
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